INFORMATIONS:
https://youtu.be/jwpOBBD1sBg
La Diva de l' »Empire » : « intermezzo américain »
Isabelle Escalier, soprano
Francis Lacarte, accordéon
Bobby M, harmonica chromatique.
Cette chanson est l’une des plus connues de ses pièces « cabaret ». Le texte fait référence à l’Empire Theater de Londres, dont les foyers intérieurs étaient lieux de vices et d’affaires pour les courtisanes de luxe.
« La Diva de l’Empire » est l’une des plus belles réussites d’Erik Satie (1866-1925) dans le genre caf’conc’. Calibrée pour la voix et l’allure de son amie Paulette Darty, « la reine de la valse lente », et dédiée à Paulette Darty, cette marche chantée a été écrite en vue de servir « d’intermezzo américain » dans la revue « Dévidons la bobine », produite par Dominique Bonnaud et Numa Blès, destinée à faire le tour des stations balnéaires dès 1904.
L’arrangement pour piano seul a été effectué par Hans Ourdine. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un pseudonyme d’Erik Satie, mais il s’agit bien d’un compositeur, arrangeur, né en 1884 et mort en 1966. Le site de la BNF nous dit qu’il a été compositeur de musique légère, administrateur de la SACEM en 1930, puis président en 1936. Un prix de composition décerné par la SACEM porte actuellement son nom.
Sous le grand chapeau Greenaway
Mettant l’éclat d’un sourire
D’un rire charmant et frais
De baby étonné qui soupire
Little girl aux yeux veloutés
C’est la diva de l’Empire
C’est la reine dont s’éprennent les gentlemen
Et tous les dandys de Piccadilly
D’un rire charmant et frais
De baby étonné qui soupire
Little girl aux yeux veloutés
C’est la diva de l’Empire
C’est la reine dont s’éprennent les gentlemen
Et tous les dandys de Piccadilly
Dans un seul yes, elle met tant de douceur
Que tous les snobs en gilet à cœur
L’accueillant de hourras frénétiques
Sur la scène lancent des gerbes de fleurs
Sans remarquer le rire narquois
De son joli minois
Que tous les snobs en gilet à cœur
L’accueillant de hourras frénétiques
Sur la scène lancent des gerbes de fleurs
Sans remarquer le rire narquois
De son joli minois
Elle danse presque automatiquement
Et soulève, oh ! Très pudiquement
Ses jolis dessous de fanfreluches
De ses jambes montrant le frétillement
C’est à la fois très, très innocent
Et soulève, oh ! Très pudiquement
Ses jolis dessous de fanfreluches
De ses jambes montrant le frétillement
C’est à la fois très, très innocent
Et très, très excitant
- 1904, La diva de l’Empire, « Intermezzo américain », marche, pour orchestre de brasserie [version piano] [version piano et chant sur un poème de D. Bonnaud et N. Blès]
LIEUPARIS 75009
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